ILNU

The purchase of this album gives access to an alternative cover and the right to a code for a secret album or a label exclusive of your choice. Contact me at lotophagusrecords@gmail.com

L'achat de cet album donne accès à une couverture alternative et droit à un code pour (See more) un album secret ou une exclusivité du label au choix. Me contacter à lotophagusrecords@gmail.com

attenuation circuit ° ACU 1062 ° 2024
attenuationcircuit.de ° attenuation-circuit@web.de

Music by Christophe Bailleau & Julien Ash
With :
Jordane Prestrot (tracks 4,5 & 7)
Aloïs L. (alto saxophone)
François Porte (transverse flute)
A Limb (drum programming on track 5)
Zorg (noises on track 1)
Images by Christophe Bailleau & Nightcafe
digital mastering by Aloïs L.

contacts :
(See more) href="mailto:julien.ash@wanadoo.fr" class="um-link" target="_blank">julien.ash@wanadoo.fr
christophebailleau@gmail.com
nouvelleslecturescosmopolites.bandcamp.com
mahorka.bandcamp.com/album/vertical-moon-phase-charm

---

more releases by Julien ASH/NLC on attenuation circuit:
https://emerge.bandcamp.com/album/peripheral
emerge.bandcamp.com/album/ciel-de-mouches
emerge.bandcamp.com/album/dystopian-thoughts
emerge.bandcamp.com/album/the-golden-age-of-nothing
emerge.bandcamp.com/album/snake-moult
emerge.bandcamp.com/album/story-of-an-ordinary-day
emerge.bandcamp.com/album/thing-2

Dear Lotus Eaters,
In a long piece (and an equally essential postscript) that blends neoclassical, pop and experimental music, Jordane Prestrot offers us a profound and deeply moving reflection on the concept of civilisation, on what makes us human beings and what doesn't. Album at free price, as usual.

Chers (See more) Lotophages,
En une longue pièce (et un post scriptum tout aussi essentiel) où se mêle néoclassique, pop et musique expérimentale, Jordane Prestrot nous livre une réflexion profonde et bouleversante autour du concept de civilisation, sur ce qui fait, ou non, de nous des êtres humains. Album à prix libre, comme d'habitude.

Pour trouver l'intégralité de l'œuvre de Jordane Prestrot : jordaneprestrot.bandcamp.com

La photo de couverture date de mon cinquième anniversaire (si je compte bien le nombre de bougies). Elle présente une double exposition accidentelle. On y voit, floue, Marie-Louise, mon arrière-grand-mère, et on y voit le bras de René, le mari de ma marraine, qui est mort d’un cancer du poumon. (See more) Moi, je suis un enfant mais l’on me reconnaît bien — malgré mon maquillage de clown difficilement visible sur la partie surexposée.

Mon côté clown est-il difficilement visible ? Autrement dit, mon côté Auguste se fond-il dans mon côté clown blanc ? Plus le temps passe, plus je trouve qu’enfant je ressemble à la petite fille de « Cría cuervos ». Et cela me convient.

Certains trouveront que j’enfonce des portes ouvertes, joue la carte du vintage avec mon indie lo-fi et ma photo argentique ratée des années 1980. Ils auront peut-être raison ; c'est vrai qu'on n'en peut plus de ces petits cœurs fragiles des home studios qui nous bassinent depuis les années 2000. On fait ce que l’on peut. On fait ce que l’on veut. Et surtout, on fait ce qui pour nous a du sens.

J’ai appelé l’EP « Les Mondes » parce que je pense qu’il y en effectivement plusieurs — selon ce que l’on perçoit et selon ce que l’on est perçu. L’arcane XXI figure un androgyne au centre d’un “œuf” aux contours tressés de fleurs ; aux angles, les quatre évangélistes du tétramorphe et les quatre représentants des coupes, épées, deniers et bâtons. « Malgré toutes les déconvenues » pour l’ange, « Dégager des perspectives » pour l’aigle, « Une question d’endurance » pour le bœuf… Mondes émotionnel, intellectuel, matériel… Et pour finir, « Vers le grand éclat de rire ? », pour feu sacré, libidinal et joyeusement créatif : le lion.

Musicalement, on y retrouvera ma patte habituelle (mélodies douces, décalages de phase, signatures rythmiques complexes, harmonies…) et quelques surprises comme le choix de faire durer les choses, de laisser l'oreille et l'esprit s'installer dans une trame.

Il paraît qu’on ne fait pas de la bonne littérature avec des bons sentiments. C’est peut-être pareil pour la musique. « Formules éprouvées », c’est cinq morceaux pour cinq ennemis intimes : l’irritabilité, l’ennui, l’anxiété, la déception et le regret.

Double-sens du titre : je reprends ici mes recettes-types. Échos (See more) et clins d’œil partout, à des morceaux récents issus de « Marmelade et les Mouches », « Danou Laineux se métamorphose » ou encore « D’autres forces de l’ombre », mais aussi à des morceaux très anciens comme « L’Attente », extrait de mon premier album « Égocentré » (sorti en 2002).

Peut-on à l'aveugle (ou plutôt à la sourde) composer collectivement un petit chef-d'œuvre ?

La base (qui n'est PAS intégrée dans le résultat de l'expérience) :
Tonalité : Do majeur/La mineur ; Signature : 4/4 ; Bpm : 100
64 mesure pour une suite de 16 accords répétée 4 fois. Soit (See more) 2 minutes 30 en tout.

CONSIGNES ET CONTRAINTES :

* 1 participant = 1 instrument/son. Nombre de notes simultanées en fonction des possibilités de l’instrument choisi.
* Pas de dissonances, on reste dans la gamme de do.
* Pas de sample.
* Temps de la participation : 50 % du morceau maximum, soit 32 mesures maximum (en continu ou par petites touches par-ci, par-là.)
* Enregistrement en stéréo. Chacun choisit donc où il se situe entre les canaux gauche et droite. Le panoramique final sera construit ainsi, au hasard.

APRÈS PUBLICATION :

* Chaque participant est libre de faire des remixes, sans aucune contrainte.
* Ajout progressif des remixes à cet album


______
Mentions légales :
* Le résultat intitulé "L'Orchestre secret" est une propriété intellectuelle collective. Chaque participant est libre de la diffuser comme il le souhaite, à condition de créditer l’ensemble des créateurs.
* Chaque participant accepte que sa participation soit réutilisée, remixée, réinterprétée par un autre participant.
* Tout remix produit appartient à son seul créateur.

Marmelade est le nom que ma compagne a donné au chat errant qui est venu nous séduire et partager notre quotidien durant notre séjour d’un mois à Fuerteventura.

« Marmelade et les mouches », c’est près de dix-neuf minutes de son qui comme Marmelade (je l’espère) et comme les mouches (See more) (assurément) bouffent à tous les rateliers. Car « Marmelade et les mouches » comporte à la fois un esprit pop, des décalages de phases à la Steve Reich, un peu de field recording, des touches de world music, des touches d’ambient, un côté épique et un côté lo-fi, des moments drôles et des moments tristes, le tout ponctué de monologues poétiques débités assez vite. « Marmelade et les mouches » s’écoute au casque, sur les enceintes d’un ordinateur portable premier prix ou sur celles d’une chaîne hi-fi dernier cri. Je crois que ce qu’on perd en définition se gagne toujours en fragilité, et que la fragilité est à sortir de la fosse commune des défauts, que c’est même une chose qu’on devrait chérir, honorer, respecter. Comme le cadavre d’un gecko (vous comprendrez après avoir écouté).

Suivant « Forte aventure » sorti fin septembre 2022, « Marmelade et les mouches » est le deuxième EP que j’ai intégralement composé lors du mois que j’ai passé sur cette île que je me croyais promise.

Un titre par jour, à Fuerteventura
du 19 septembre au 22 septembre 2022

L'auditeur averti y retrouvera peut-être l'influence de Terry Riley (quand Damon Albarn fait jouer son "In C" au Mali), de Jozef van Wissem et peut-être même de Christian Vander (Magma).

Cet EP a fait l'objet d'un article sur le site (See more) nocoVision : https://www.nocovision.com/2022/11/jordane-prestrot-forte-aventure.html

Jordane Prestrot

Chiens noirs. Josef Koudelka et John Divola. Carlos Castaneda qui convulse sur le sol poussiéreux. Psychopompes du quotidien dont la silhouette se découpe sur la neige, ou dans le flou bougé d’une course — en plein désert.

Échos lointains du dieu Anubis. Le pubis sombre et broussailleux. De chienne en (See more) chatte. Chienne de vie, chiennes d’un autre temps — de chien. Superposition des voyages — physiques, spirituels, temporels. La cynocéphalie de Saint-Christophe. L’arrogance du roi Lycaon. Combien de portes encore ? Combien de vins cumulés pour des lendemains d’errance interdite — en loups-garous ?

Gardiens des références, anges velus — qui bavent de temps en temps, sur la cuisse...

Les îles Canaries continuent de se peupler de touristes. J’y prendrais un chien noir (un berger ?) aux oreilles naturellement dressées. Je me suis déjà raconté cette histoire. C’est un autre territoire. Je ne m’y habillerais plus — ou qu’en blanc. Son affection maculerait le tissu, y laisserait sa marbrure.

La lune s’élève quelque part, au-dessus des cactus.

Tandis que nous restons sourds à l’appel, élevant des chiens toujours plus petits pour garder des passages qui eux aussi rétrécissent. Je me tiens devant un monde devenu nécropole. À la fois vaste et étroit. Les animaux domestiques sont les seuls êtres vraiment prêts — à mourir pour moi, à mourir pour toi. Ils meurent chaque jour pour nous. Qui construisons des villes en forme de muselière. J’y lève la patte. Je laisse une trace de mon passage. Personne ne renifle.

Il faut retrouver un verbe hyostylique. Libéré du crâne. J’ai mis à ma gauche le profil d’un grand requin blanc. Et le Léviathan ne remonte plus des fonds obscurs. Le nez de la mer flaire la piste, conduit le corps vers la lumière, y frotte sa peau rugueuse. Contre les grilles d’un poulailler. Cherche la chaleur. Féconde l’œuf. Actionne l’ampoule. Un Florentin du dix-septième siècle m’attend là-bas, sur une plage, laconique. J’y vois aussi une louve assise, au milieu des crabes, qui mange le poisson du monde. Des parfums orange s’élèvent au-dessus du ressac. Et tout devient sel, tout s’arrange, en toute intelligence.

Chiens noirs. Qui prenez toute l’ombre en vous. Chiens noirs aux colliers cloutés. Montrez vos crocs lumineux, comme des croissants de lune. La Terre réclame une morsure.

"Un coup de dés jamais n'abolira le hasard", écrivait Mallarmé. Ici, le postulat est tout le contraire : le hasard n'existe pas, et son inexistence rend chaque coup de dés significatif.

Ces quelques titres ont été "composés" n'importe comment, sous l'injonction de ce prétendu "hasard", dans l'absence de "réflexion" et dans (See more) l'absence de tout contrôle intellectuel préalable. Quels genres de musique compose-t-on en suivant les consignes abstruses d'un tirage du tarot, par exemple ? Que peut-on découvrir ainsi sur soi-même et sur les forces cachées qui agissent en nous ? Les cartes et l'instinct ont donné librement les lignes directrices. Le travail artistique est dès lors devenu similaire à celui d'un taromancien : un travail d'interprétation. Et pourquoi pas ?

« Juste avant d’avoir quarante ans »
15 mai 2022 - 25 mai 2022
23 minutes 30

Première partie (1 à 3), à domicile, en Alsace.
Deuxième partie (4 à 6), à Madrid jusqu’au jour de mes quarante ans.

Jamais auparavant je n’avais fêté mon anniversaire à l’étranger. Jamais auparavant je n’avais fait de (See more) la musique en nomade — avec pour seuls outils mon MacBook et le micro de mon téléphone portable. « Juste avant d’avoir quarante ans », comme la plupart de mes enregistrements, est une sorte de journal intime sonore, en forme d’hymne d’adieu à la trentaine, à ce que cette décennie représentait pour moi, en termes d’identité, d’enjeux et de positionnements relationnels.

Ceux qui partagent les mêmes références musicales que moi, entendront peut-être ici ou là l’influence de Gavin Bryars, de Warren Ellis, de Terry Riley, de Sigur Rós et de Brian Eno.

En couverture : Autoportrait dans le verre de ma propre photo de Notre-Dame de Paris, dans laquelle se reflète également ma reproduction du Grand Bouc de Goya. Photographie prise le 22 mai 2022, au matin de mon départ pour Madrid — où je m’étais justement donné rendez-vous, à la date fatidique, avec ce tableau. ¹ (dont, pour rappel, je parle en détail dans le premier texte de « Faire avouer Mercure », inclus dans l'extrait gratuit sur Amazon).

Tracklist :
1. La Gueule de bois du dimanche matin
2. Entre les creux et les crêtes
3. Sans les moyens d’être héroïque (Version “Computer Hero” 2022) ²
4. Dans l’Autobús Exprés depuis l’aéroport de Madrid
5. Toutes les choses pour lesquelles il est désormais trop tard
6. Franchir le cap

_________
¹ Pour rappel, je parle en détail du Grand Bouc de Goya dans le premier texte de « Faire avouer Mercure », inclus dans l'extrait gratuit sur Amazon : https://www.amazon.fr/dp/B0979DZPMD ; on le voit par ailleurs apparaître régulièrement dans mes photos prises à domicile, notamment dans ma série « Le Confinement » : http://prestrot.com/confinement.php
² Vous retrouverez la version originale (100% stylophone) sur l'album « Éclats d'un verre jeté par terre » : https://jordaneprestrot.bandcamp.com/track/sans-les-moyens-d-tre-h-ro-que

Dans la continuité du précédent EP « Astronefs », mais avec des titres plus explicites cette fois, « Taurus » est une petite illustration de la morphologie du conte décrite par Vladimir Propp, sonnant comme l'OST d'un jeu vidéo rétro.

Composé et enregistré entre le 20 et 25 avril 2022.

Dix minutes en-dehors de cette planète.
EP enregistré et composé entre le 3 et 18 avril 2022.

Un album « animal »
Critique de Ben, sur le webzine Litzic
https://litzic.fr/album/jordane-prestrot-danou-laineux-se-metamorphose/

« Il est bien des choses plus froides que la neige, bien des choses qui ne demeurent pas éternellement blanches. »
— extrait du journal de Jordane Prestrot, janvier 2021.

Composée et enregistrée en plein épisode neigeux et en plein couvre-feu, "32 centimètres de neige ou presque" est une suite (See more) minimaliste constituée de plusieurs variations en la majeur (ou presque), renommées "variants” en écho à l’actualité sanitaire.

Cet album a fait l'objet d'une interview pour Radio MNE : https://www.mixcloud.com/radio-mne/musicale10022021/

Suite logique de l'album précédent "Éclats d'un verre jeté par terre", "Après-guerre" est un journal intime sonore, la bande-son d'un film autobiographique, couvrant les années 2019-2020. Il commence dans une grande agitation, comme un film promettant de nombreux voyages et rebondissements, un film brusquement interrompu par le confinement. Dès lors, (See more) le disque se cherche, se reconstruit peu à peu, exhume de vieilles mélodies souvent restées inédites, convoque des souvenirs au fil du temps. Entrecoupé de séquences bruitistes et expérimentales, "Après-guerre" prend finalement une dimension résolument ambient et minimaliste. Alors, entre le bruit des tronçonneuses et les crises d'anxiété, une forme de tranquillité s'affirme, parfois triste, parfois nostalgique, étrange — comme une cicatrice.

Musique pour une fin de deuil et autres instruments improbables.

Musique pour méditation douce-amère.

Morceaux rescapés des albums de jeunesse aujourd'hui indisponibles.

Le 35ème Hiver
[ réminiscences . anxiété . tristesse . colère . ennui ]

Je ne me considère pas comme un musicien. Cela implique beaucoup trop de technicité à mon goût. Ici comme ailleurs, ma démarche reste avant tout poétique, assez instinctive, un peu désinvolte, un peu profonde, un peu « art brut » et assez déconnectée des enjeux que soulève habituellement la production de disque. (See more)

Commencé en 2010, interrompu par l'aventure Caput Lava puis finalisé cette année, voici « (l'âge sombre) », un album perdu puis retrouvé. Recomposé.

Compilation des enregistrements 2011-2013 de la formation haut-rhinoise

1-5 : en 2009
6-7 : en 2011

Musique synthétique pour milieu stérile.
Enregistré en janvier et février 2008.

Objet plastique et poétique

Sorti fin 2007 (avec des titres du projet "Troglodyte" publiés à part désormais), cet album regroupe des chansons (souvent grotesques) enregistrées (souvent pour la blague ou pour répondre à un défi) entre 2003 et 2006.

Ici, on trouvera une version légèrement remaniée (pour éviter les doublons), avec ajout d'un titre (See more) particulièrement embarrassant, initialement publié dans la compilation "Nadroj".

"Du bruit qui fait peur aux chiens", deuxième volume initialement sorti en 2007.

In 2006, mostly inspired by George Romero, George Orwell and Georg Hegel, I made this little album called “Zombie World”. A few days ago, I listen to it again and, despite some inevitable technical discontents, I found it aged quite well.

So here it is, in a freshly remastered version (See more) (february 2017).

Album ambient accoustique, enregistré fin 2005
Remaster de 2023

(En bonus, l'album avec le master d'origine.)

Album de jeunesse (j’avais seulement 21 ans), composé en janvier-février 2004 après un chagrin d’amour — qui m’est tombé dessus le jour de l’an.

C’est sans doute l’un de mes disques les plus rock. Et c’est mon premier disque vraiment intime. C’est plein de défauts et de fragilités, dont une (See more) partie s’est, je crois, bonifiée avec le temps (si on est tolérant).

(En bonus, le master original de 2004, pour ceux qui peuvent écouter ça fort dans leur salon.)

La version originale de 2003, à nouveau disponible.

Album de jeunesse (j’avais 20 ans) qui aurait pu s’appeler « Égocentré, volume 2 ». Beaucoup de choses immatures, gênantes, mièvres et maladroites, mais quelques pièces originales et surprenantes également.